L’article 3 de la loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles reconnaît le principe du respect des volontés du défunt « à toute personne majeure, ainsi qu’au mineur émancipé, le droit de décider librement des conditions de ses propres funérailles ».

Pour financer les obsèques et bénéficier de financement vous avez différentes possibilités :

• Vous avez souscrit une assurance décès   
• Capital décès versés par les sociétés mutualistes
• Le défunt a souscrit un contrat obsèques.
• Fond d’aide de la commune du lieu de décès
• Aide de la sécurité sociale

Pour la prise en charge des indigents, c’est la commune du lieu de décès qui se doit d’organiser les funérailles. Concernant les personnes isolées, dépositaires d’un avoir sur un compte bancaire ou en dépôt dans un établissement de santé, différentes personnes peuvent agir :

• Un élu
• Un chef d’établissement de santé
• Un gérant de tutelle
• Un ami peut également prendre des dispositions en respectant les volontés du défunt.

La déclaration du décès en mairie est la première démarche administrative obligatoire. Cette étape est indispensable pour entreprendre l’organisation des obsèques. Ce passage en mairie est l’acte par lequel le décès est officiellement déclaré. La déclaration du décès doit se faire dans les 24 heures suivant le décès auprès du bureau d’État Civil de la commune du lieu de décès.

Le certificat de décès est établi par le médecin qui constate la mort du défunt. Le certificat de décès doit être présenté à la mairie lors de la déclaration du décès. La mairie établie et remet ensuite l’acte de décès qui est le document officiel du décès.

C’est l’acte par lequel le médecin constate le décès d’une personne. Lorsque le décès survient dans un établissement de santé, un médecin de l’établissement se charge de constater le décès. Quand le décès à lieu au domicile, c’est généralement le médecin traitant qui se charge de délivrer le certificat de décès.

Il faut tout de même savoir que tous les médecins sont habilités à délivrer le certificat de décès.

L’inhumation est l’acte de mettre le cercueil contenant le corps du défunt en terre ou dans un caveau.

La crémation correspond à l’incinération du cercueil contenant le défunt. La crémation se fait au crématorium. Et à l’issu de la crémation, les cendres sont recueillies et mises dans une urne funéraire afin que la famille puisse choisir entre l’inhumation de l’urne ou de la dispersion des cendres.

Depuis 2008, la loi interdit de conserver une urne avec les cendres chez soi ou de diviser les cendres du défunt.

Par ailleurs, différentes possibilités s’offrent à vous :

• Inhumation de l’urne dans une tombe traditionnelle ou une sépulture de famille
• Inhumation de l’une dans une sépulture cinéraire 
• Scellement de l’urne sur la partie supérieure d’un monument funéraire existant
• Déposer l’urne dans un espace dit « collectif », case de columbarium

La loi française en vigueur rend le cercueil obligatoire y compris lors de la crémation. Le cercueil permet une bonne combustion du corps.